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■ Il existe une importante différence d'essence et de jugement légal entre:
• "al-inkār al-۶alani lil-munkar" (blâmer publiquement une chose blâmable),
• et "al-inkār al-۶alanī ۶ala al-hākim al-ghā'ib" (blâmer publiquement le gouverneur en son absence).

● D'abord, ce qui est juste est que blâmer publiquement le gouverneur en son absence n'est pas autorisé, même en ne le dénigrant pas directement et en n'incitant pas explicitement les gens contre lui.
En effet, même si la personne qui agit ainsi ne vise pas cela, le blâme public du gouverneur en son absence constitue un dénigrement indirect et incite implicitement les gens contre lui.
Et cela est interdit étant donné les droits du gouverneur musulman dans la Législation islamique, ainsi que les dangers et troubles auxquels ces choses mènent.

Dans un hadith authentique, le Prophète ﷺ a dit :
« مَنْ أَرَادَ أَنْ يَنْصَحَ لِسُلْطَانٍ بِأَمْرٍ فَلَا يُبْدِ لَهُ عَلَانِيَةً، وَلَكِنْ لِيَأْخُذْ بِيَدِهِ فَيَخْلُوَ بِهِ، فَإِنْ قَبِلَ مِنْهُ فَذَاكَ، وَإِلَّا كَانَ قَدْ أَدَّى الَّذِي عَلَيْهِ لَهُ.»
« Celui qui veut conseiller le détenteur de l'autorité sur une chose, qu'il ne le fasse pas publiquement, mais qu'il le prenne par la main et s'isole avec lui. S'il accepte de lui alors c'est cela [qui était voulu] et sinon il aura effectué ce qui lui incombait. »

[Rapporté par Aḥmad dans son "Musnad" (15333), Ibn Abī ۶Āṣim dans "As-Sunnah" (1096, 1097) et d'autres. Authentifié par Al-Albānī dans sa vérification du livre "As-Sunnah"]

︎Et si le conseil en privé n'est pas possible, il reste alors à patienter et à invoquer.
Ibn ۶Abd Al-Barr (mort en 463 de l'Hégire) a dit:
« S'il n'est pas possible de conseiller le gouverneur, alors la patience et l'invocation. Car ils (les salafs) interdisaient d'insulter les gouverneurs.»
["At-Tamhīd" (21/287)]

● Par contre, blâmer ce qui est blâmable est obligatoire, dans le cadre des règles légales relatives à ce sujet.

Ainsi, quand une chose blâmable se répand dans un pays, il est obligatoire que cela soit dénoncé publiquement (par les personnes légitimes), sans citer ou faire allusion aux gouverneurs en leur absence.

Et si jamais celui qui est légitime à cela craint pour sa personne en dénonçant ce qui est blâmable ou considère sincèrement que l'intérêt (al-maṣlaḥah) est de se taire dans une situation donnée, il est alors excusé dans ce cas, mais cela doit être:
• sans cautionner aucunement cette chose blâmable.
• sans s'attaquer à des personnes légitimes qui prennent eux la responsabilité de dénoncer cela de manière légiférée.
• sans prétendre que dénoncer cette chose blâmable (de manière légiférée) revient à s'en prendre au gouverneur et à s'attaquer au pays.

⏺️ En résumé, il y a deux choses auxquelles il faut prendre garde:

1️⃣ la 1ère qui est : de critiquer publiquement le gouverneur en son absence, sous prétexte de blâmer une chose blâmable qui se propage dans le pays.

2️⃣ la 2ème qui est : de s'opposer à ce qu'une chose blâmable présente dans un pays soit dénoncée, sous prétexte que cela constitue en soi une critique publique du gouverneur.

والله أعلم.

@zaydalfaransi



tg-me.com/AbdullahalAlbani/1718
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■ Il existe une importante différence d'essence et de jugement légal entre:
• "al-inkār al-۶alani lil-munkar" (blâmer publiquement une chose blâmable),
• et "al-inkār al-۶alanī ۶ala al-hākim al-ghā'ib" (blâmer publiquement le gouverneur en son absence).

● D'abord, ce qui est juste est que blâmer publiquement le gouverneur en son absence n'est pas autorisé, même en ne le dénigrant pas directement et en n'incitant pas explicitement les gens contre lui.
En effet, même si la personne qui agit ainsi ne vise pas cela, le blâme public du gouverneur en son absence constitue un dénigrement indirect et incite implicitement les gens contre lui.
Et cela est interdit étant donné les droits du gouverneur musulman dans la Législation islamique, ainsi que les dangers et troubles auxquels ces choses mènent.

Dans un hadith authentique, le Prophète ﷺ a dit :
« مَنْ أَرَادَ أَنْ يَنْصَحَ لِسُلْطَانٍ بِأَمْرٍ فَلَا يُبْدِ لَهُ عَلَانِيَةً، وَلَكِنْ لِيَأْخُذْ بِيَدِهِ فَيَخْلُوَ بِهِ، فَإِنْ قَبِلَ مِنْهُ فَذَاكَ، وَإِلَّا كَانَ قَدْ أَدَّى الَّذِي عَلَيْهِ لَهُ.»
« Celui qui veut conseiller le détenteur de l'autorité sur une chose, qu'il ne le fasse pas publiquement, mais qu'il le prenne par la main et s'isole avec lui. S'il accepte de lui alors c'est cela [qui était voulu] et sinon il aura effectué ce qui lui incombait. »

[Rapporté par Aḥmad dans son "Musnad" (15333), Ibn Abī ۶Āṣim dans "As-Sunnah" (1096, 1097) et d'autres. Authentifié par Al-Albānī dans sa vérification du livre "As-Sunnah"]

︎Et si le conseil en privé n'est pas possible, il reste alors à patienter et à invoquer.
Ibn ۶Abd Al-Barr (mort en 463 de l'Hégire) a dit:
« S'il n'est pas possible de conseiller le gouverneur, alors la patience et l'invocation. Car ils (les salafs) interdisaient d'insulter les gouverneurs.»
["At-Tamhīd" (21/287)]

● Par contre, blâmer ce qui est blâmable est obligatoire, dans le cadre des règles légales relatives à ce sujet.

Ainsi, quand une chose blâmable se répand dans un pays, il est obligatoire que cela soit dénoncé publiquement (par les personnes légitimes), sans citer ou faire allusion aux gouverneurs en leur absence.

Et si jamais celui qui est légitime à cela craint pour sa personne en dénonçant ce qui est blâmable ou considère sincèrement que l'intérêt (al-maṣlaḥah) est de se taire dans une situation donnée, il est alors excusé dans ce cas, mais cela doit être:
• sans cautionner aucunement cette chose blâmable.
• sans s'attaquer à des personnes légitimes qui prennent eux la responsabilité de dénoncer cela de manière légiférée.
• sans prétendre que dénoncer cette chose blâmable (de manière légiférée) revient à s'en prendre au gouverneur et à s'attaquer au pays.

⏺️ En résumé, il y a deux choses auxquelles il faut prendre garde:

1️⃣ la 1ère qui est : de critiquer publiquement le gouverneur en son absence, sous prétexte de blâmer une chose blâmable qui se propage dans le pays.

2️⃣ la 2ème qui est : de s'opposer à ce qu'une chose blâmable présente dans un pays soit dénoncée, sous prétexte que cela constitue en soi une critique publique du gouverneur.

والله أعلم.

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In many cases, the content resembled that of the marketplaces found on the dark web, a group of hidden websites that are popular among hackers and accessed using specific anonymising software.“We have recently been witnessing a 100 per cent-plus rise in Telegram usage by cybercriminals,” said Tal Samra, cyber threat analyst at Cyberint.The rise in nefarious activity comes as users flocked to the encrypted chat app earlier this year after changes to the privacy policy of Facebook-owned rival WhatsApp prompted many to seek out alternatives.

A Telegram spokesman declined to comment on the bond issue or the amount of the debt the company has due. The spokesman said Telegram’s equipment and bandwidth costs are growing because it has consistently posted more than 40% year-to-year growth in users.

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