Abdoullah Abou Khouzaymah

Ce que peut faire la femme qui est en période de menstruation ou de lochies pendant le mois de Ramadan ou les dix derniers jours.

Question : Que peut faire la femme comme bien, tandis qu'elle se trouve en état de menstruation ou de lochies durant le mois de Ramadân ou les dix derniers jours ?

La réponse :

Premièrement : Il n'est pas permis à la femme en période de menstruation ou de lochies de toucher le Coran, en raison de l'unanimité des savants parmi les Compagnons et les successeurs pieux sur cela.

Deuxièmement : Il n'est pas permis à une femme en période de menstruation ou de lochies de réciter le Coran, que ce soit par cœur ou en regardant l'exemplaire du Corân manuscrit, son téléphone ou autre. En raison de ce qui est confirmé de Jabir ibn 'Abdillah, qu'Allah soit satisfait de lui : " Il fut interrogé au sujet de la femme en période de menstruation ou de lochies « peut-elle réciter quelque chose du Coran. Il a répondu : "Non". » Cette interdiction de réciter le Coran est l'avis connu des Compagnons et des successeurs pieux, ainsi que de la majorité des juristes (fouqahâ). Comme l'ont mentionné l'imâm : Al-Tirmidhi, Al-Baghawi, Al-Nawawi ach-Châfi'iyy, Ibn Rajab Al-Hanbali, et d'autres. C'est également l'avis de l'école d'Abu Hanifa, Ach-Chafi'iyy, Ahmad et un des avis de l'école de Mâlik.

Troisièmement : Il est permis selon l'unanimité des savants, à la femme en période de menstruation ou de lochies de faire du dhikr (mention d'Allah) de toute sorte, tels que le tasbîh (Subhâna Llah), le tahlîl (laa ilaaha illa Allah), le takbîr (Allahou Akbar), et le tahmîd (Al-Hamdoulillah), ainsi que la demande de pardon et des invocations. Il est recommandé pour elle de multiplier cela pendant le mois de Ramadan. Le dhikr, la demande de pardon et les invocations sont parmi les actes d'adoration à la plus grande récompense, qui expient le plus les fautes, qui élèvent le plus en degré et qui sont les plus faciles à réaliser avec la langue.

Quatrièmement : S'il se trouve dans la maison de cette femme des personnes qui jeûnent et qu'elle prépare pour eux la nourriture pour le repas de la rupture du jeûne (iftar) ou le repas du sahur, qu'elle émette une intention bonne et sincère et qu'elle recherche par cela la récompense d'Allah. En effet, le fait de nourrir les jeûneurs, de leur épargner la peine d'avoir à cuisiner et de les servir entraîne une grande récompense, un mérite immense et un énorme bien.

Cinquièmement : Les portes de la générosité, de l'aumône et de l'approvisionnement du jeûneur en nourriture pour la rupture pendant Ramadân restent ouvertes, même pour la femme en état de menstrues ou de lochies. Elle doit donc en profiter autant qu'elle le peut, avec assiduité, même si ce n'est qu'avec peu de choses. Il est rapporté que Ibn Abbas, qu'Allah l'agrée, a dit : "Le Messager d'Allah (salla Allahou 'alayhi wa sallama) était le plus généreux des hommes et il était encore plus généreux pendant Ramadan". Il est également rapporté du Prophète (salla Allahou 'alayhi wa sallama) qu'il a dit : "Celui qui donne à un jeûneur de quoi rompre aura la même récompense que lui". Il est également confirmé qu'il a dit, encourageant la charité : "Prémunissez vous du feu de l'enfer, ne fut-ce qu'avec un morceau de datte. Si vous n'en trouvez pas, alors avec une bonne parole".

Sixièmement :
La femme en état de menstrues et de lochies doit multiplier sa patience, sa gentillesse, sa douceur, sa souplesse, sa tolérance, sa bonté, elle doit réprimer sa colère, avoir un visage avenant, un cœur large et faire preuve de bon caractère. Et cela, tout en évitant les insultes, le fait de maudire, la médisance, le colportage et le fait de hausser la voix. Elle doit également se détourner de ce qui ne la concerne pas parmi les affaires des gens, leur vie et ce qui leur arrive.

Tout cela renferme une immense récompense, alourdit les balances en œuvre pieuses et c'est donc un moment propice pour rivaliser dans cela.

[à joindre avec la suite]

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Ce que peut faire la femme qui est en période de menstruation ou de lochies pendant le mois de Ramadan ou les dix derniers jours.

Question : Que peut faire la femme comme bien, tandis qu'elle se trouve en état de menstruation ou de lochies durant le mois de Ramadân ou les dix derniers jours ?

La réponse :

Premièrement : Il n'est pas permis à la femme en période de menstruation ou de lochies de toucher le Coran, en raison de l'unanimité des savants parmi les Compagnons et les successeurs pieux sur cela.

Deuxièmement : Il n'est pas permis à une femme en période de menstruation ou de lochies de réciter le Coran, que ce soit par cœur ou en regardant l'exemplaire du Corân manuscrit, son téléphone ou autre. En raison de ce qui est confirmé de Jabir ibn 'Abdillah, qu'Allah soit satisfait de lui : " Il fut interrogé au sujet de la femme en période de menstruation ou de lochies « peut-elle réciter quelque chose du Coran. Il a répondu : "Non". » Cette interdiction de réciter le Coran est l'avis connu des Compagnons et des successeurs pieux, ainsi que de la majorité des juristes (fouqahâ). Comme l'ont mentionné l'imâm : Al-Tirmidhi, Al-Baghawi, Al-Nawawi ach-Châfi'iyy, Ibn Rajab Al-Hanbali, et d'autres. C'est également l'avis de l'école d'Abu Hanifa, Ach-Chafi'iyy, Ahmad et un des avis de l'école de Mâlik.

Troisièmement : Il est permis selon l'unanimité des savants, à la femme en période de menstruation ou de lochies de faire du dhikr (mention d'Allah) de toute sorte, tels que le tasbîh (Subhâna Llah), le tahlîl (laa ilaaha illa Allah), le takbîr (Allahou Akbar), et le tahmîd (Al-Hamdoulillah), ainsi que la demande de pardon et des invocations. Il est recommandé pour elle de multiplier cela pendant le mois de Ramadan. Le dhikr, la demande de pardon et les invocations sont parmi les actes d'adoration à la plus grande récompense, qui expient le plus les fautes, qui élèvent le plus en degré et qui sont les plus faciles à réaliser avec la langue.

Quatrièmement : S'il se trouve dans la maison de cette femme des personnes qui jeûnent et qu'elle prépare pour eux la nourriture pour le repas de la rupture du jeûne (iftar) ou le repas du sahur, qu'elle émette une intention bonne et sincère et qu'elle recherche par cela la récompense d'Allah. En effet, le fait de nourrir les jeûneurs, de leur épargner la peine d'avoir à cuisiner et de les servir entraîne une grande récompense, un mérite immense et un énorme bien.

Cinquièmement : Les portes de la générosité, de l'aumône et de l'approvisionnement du jeûneur en nourriture pour la rupture pendant Ramadân restent ouvertes, même pour la femme en état de menstrues ou de lochies. Elle doit donc en profiter autant qu'elle le peut, avec assiduité, même si ce n'est qu'avec peu de choses. Il est rapporté que Ibn Abbas, qu'Allah l'agrée, a dit : "Le Messager d'Allah (salla Allahou 'alayhi wa sallama) était le plus généreux des hommes et il était encore plus généreux pendant Ramadan". Il est également rapporté du Prophète (salla Allahou 'alayhi wa sallama) qu'il a dit : "Celui qui donne à un jeûneur de quoi rompre aura la même récompense que lui". Il est également confirmé qu'il a dit, encourageant la charité : "Prémunissez vous du feu de l'enfer, ne fut-ce qu'avec un morceau de datte. Si vous n'en trouvez pas, alors avec une bonne parole".

Sixièmement :
La femme en état de menstrues et de lochies doit multiplier sa patience, sa gentillesse, sa douceur, sa souplesse, sa tolérance, sa bonté, elle doit réprimer sa colère, avoir un visage avenant, un cœur large et faire preuve de bon caractère. Et cela, tout en évitant les insultes, le fait de maudire, la médisance, le colportage et le fait de hausser la voix. Elle doit également se détourner de ce qui ne la concerne pas parmi les affaires des gens, leur vie et ce qui leur arrive.

Tout cela renferme une immense récompense, alourdit les balances en œuvre pieuses et c'est donc un moment propice pour rivaliser dans cela.

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BY Abdoullah Abou Khouzaymah